mercredi 29 août 2012

Je t'ai laissé ta chance le temps de revenir

Pour fouler les rues de Paris et me sentir appartenir à cette ville, pour tester le banana bread avec M & cuisiner du chili con carne, une tarte au citron meringué, un brownie aux noix de pécan, un taboulé aux fruits, une tarte au caramel-beurre-salé, pour retrouver les cinémas que j'ai déserté depuis bien longtemps, avec encore plus de plaisir que ça sera en belle compagnie, pour retourner dans un parc en rêvant aux vacances, pour remettre mes bracelets et entendre leur blingclink à mon poignet sans faire attention aux traces de bronzage, pour tester tous les cookies parisiens, pour retourner nager et me sentir la tête vidée, pour pouvoir m'isoler quand Ils m'énervent trop, dans la chambre lavande, pour manger des sushis à celui rue Mouffetard, mon préféré, l'illimité & encore d'autres à découvrir même si je prends invariablement le même menu parce que les california c'estlavie, pour profiter de ce dernier mois avant la-vie-de-grande & finir de construire l'échafaudage, pour qu'il résiste aux prochains mois & au manque de soleil.

& retrouver la réalité.

dimanche 26 août 2012

On the road

Il suffit que je soit dans un train, même un qui ne va pas si vite, un bateau à regarder l'océan et sentir les vagues me balancer le coeur, une voiture qui file sur l'autoroute avec les champs qui défilent et leurs couleurs qui se superposent, pour que j'ai cette Impression. Comme si ma tête était en apesanteur. L'impression que je pourrais tout faire, tout réussir. Soulever des montagnes, oublier ce qui fait mal, aller de l'avant sans jamais se retourner, faire le tour du monde à pieds, dire ce que je pense à tous ceux que je croise.
Le paysage qui défile tourneboule mon esprit pour faire s'envoler tout le gris, et à chaque fois, à la vitre devant moi, je souris.


 ♫  Send me on my way ♫♫

samedi 25 août 2012

Le premier [été] du reste de ta vie...

J'ai souri toute seule dans des tonnes de train, écouté ma musique bien trop forte dans smon casque, parcouru des kilomètres en jupe et maugréé contre le vent qui la soulevait, sauté pour ne pas être mouillée par les vagues sur les plages océanes, fait la planche dans la mer de Croatie et ressenti une profonde paix, avec pour seul horizon le ciel, chaud, immense, crié contre ma mère, pleuré, un peu, beaucoup, de rage surtout, pensé à lui, rencontré des gens de la fausse vie, vraie amitié, fait des dizaines de bracelets, bidouillé seule et surtout bien accompagnée, mangé une tartocitron pour la première fois de la vie, admiré le rayon cuisine de la plus grande librairie (du monde, au moins), regardé la mer pendant des heures, pris en photo l'eau des piscines, écouté Saez & Rose, pour leurs mots, lu & relu le blog de P., fait des picnics sur la plage & bu des litres de rosé, marché dans Paris toute seule, été fière de moi & eu l'impression que je n'y arriverai jamais, acheté des jolies cartes, embrassé un garçon que je n'aimais pas et un autre qui me plaisait, fait du vélo sur le porte bagage toute une nuit, dévoré trois pèches par jour (et bien trop d'abricots), dessiné des ancres dans un avion, été de nouveau sur ces falaises, pour créer de nouveaux souvenirs qui font bien moins mal, gouté du porridge et redécouvert un goût précieux de mon enfance, mis du vernis pour l'enlever quelques minutes après, essayé de dormir dans un garage, par terre mais regardé le jour se lever, réalisé le chemin parcouru et celui qui est encore devant moi, fait pipi dans la rue bien trop de fois, attendu des sms et redouté d'autres, discuté pendant des heures avec C. et L.aimé Paris, à la folie, pour la vie, mais angoissé à l'idée d'y rentrer, eu des traces de bronzages dans le bas du dos-haut des fesses, visité Bruxelles et aimé me nourrir de frites-gaufres-bières pendant trois jours, redécouvert des quartiers où il fait bon se promener, téléchargé des tas de chansons pour l'iPod tout nu, décidé que non, je ne voulais plus de bébé quand je serai grande, c'est déjà bien trop difficile de se rendre heureuse soi même, mais rêvé sur les petits poings des nouveaux nés, mis des robes à fleurs, des jupes qui tournent et des headband, imaginé espèré rêvé le futur, petit déjeuné façe à la mer, pleuré à l'idée de le revoir bientôt, mais de loin, été une fille à voeux, réécouté les chansons de ma petitesse, pensé fort à mon filleul-choupi et attendu avec impatience d'aller fourrer mon nez dans ses bouclettes, senti tout un tas de thés qui réveillent le nez dans une belle boutique, dormi pelotonnée dans mon écharpe à étoiles, été prise dans le tourbillon joli de la vie.


et je me suis inspirée d'une fée pour cet article 

dimanche 19 août 2012

#FF la vie #1

Biensur qu'on pourrait ne regarder que ce qui ne va pas. Les larmes sont toujours juste là, derrière le coeur, prètes à affluer dès qu'une petite contrariété vient me rencontrer. Le sourire est fragile, s'efface d'un coup de message, auquel il ne faut pas répondre mais qui nous raccroche à lui, d'un mot méchant, d'une petite injustice, d'un sentiment de paumée-itude.
Mais il y a autre chose, tout ce qui est autour et qui accroche les coins des lèvre, là, près des oreilles. Ce qui rend les journées douces & les soirées folles. Ce qui me fait réaliser qu'on peut, oui, se rendre heureuse. Pas toute seule, mais avec ces belles personnes & ces jolies surprises de la vie.
Alors, en effet, pourquoi ne pas les remercier ?

#FF E., A., R., et toutes celles qui m'ont écrit, répété, des choses que je ne voulais pas croire. Qui m'ont faire rire & séché les larmes, de loin ou de près, leur présence m'a portée

#FF Arcachon pour cette odeur de pluie sur les pavés encore chauds, une de mes préférées

#FF le serveur du restaurant qui m'a trouvé de la mousse au chocolat pas au menu, parce que "j'avais de beaux yeux"

#FF la mer, où qu'elle soit, qui m'apaise

#FF la Divine, et son bracelet qui à chaque glingclink du poignet me rappelle cette parenthèse dans son jardin après une virée à Paris, toute seule (oui, pour moi c'est une victoire), à flaner et acheter des jolies cartes et du liberty




Mieux que la vie


Du bonheur à l’état pur, brut, natif, volcanique, quel pied !
C’était mieux que tout,

Mieux que les bananes au Nutella, les petits déjeuners au soleil. Mieux que l’intégrale de Dexter, les sacs nat & nin, les lettres d’amour, la lavande, les sourires de C. 
Mieux qu’Obama, le prix Nobel de la Paix, le déhanché de Shakira, mieux que « Baby baby what’re you gonna dooooo ». Mieux que les robes à paillettes. 
Mieux qu'être bronzée-pain-d'épice, réussir le concours, manger un fondant au chocolat. 
Mieux que la Corse, mieux que les rêves, mieux que les pissenlits qui s’envolent.

Mieux que la liberté, mieux que la vie !




(inspiré du billet de Natacha, lui même inspiré du film le plus chou-triste-génial-chouine-de-fille Jeux d'enfants)

jeudi 9 août 2012

Play #3


[...]
Il fallait choisir une route
Alors on a choisi la pluie

Il y a tes yeux qui me tuent
Quand tu me dis que c’est fini

Mais rien n’arrêtera la lutte
Rien ne séchera cette pluie
Non rien ne finira la chute
Car rien ne finit l’infini
Rien ne desserrera nos mains
Rien n’éteindra l’éphémère

 [...]


Saez - Il y a ton sourire